Je m’appelle Colette Martin

Je suis originaire du Nord de la France, où je suis née le 18 février 1948. J’ai été professeur d’allemand de septembre 1971 à ……mon dernier anniversaire, je suis donc une toute « jeune retraitée » de l’Education Nationale. Je vis aujourd’hui dans le département de l’Oise, à mi-chemin entre mon Pas-de-Calais natal et Paris.

      Ma rencontre avec la langue allemande, au lycée, fut un véritable coup de foudre. Je pense avoir su,  dès la fin du 1er cours, que j’étudierais cette langue et que j’en ferais mon métier. C’est donc tout naturellement qu’après le baccalauréat, j’ai entrepris des études d’Allemand, me passionnant non seulement pour la langue, mais aussi pour l’Allemagne et les Allemands, leur culture, leur histoire, leurs blessures ……………..

      J’ai enseigné 30 ans au Collège Rabelais de Hénin-Beaumont, ville jumelée avec Herne, ce collège étant depuis l’établissement partenaire de la Gesamtschule de Herne-Wanne-Eickel. J’ai fait la connaissance de Wolfgang Viehweger à la création de cet échange scolaire, né en 1981 à l’initiative de son épouse Inge - et à mon grand enthousiasme - je l’ai encadré du côté français jusqu’en 2004, et, à ma connaissance, il existe toujours. Wolfgang, à cette époque directeur adjoint de la Gesamtschule  Wanne, fut très rapidement nommé Directeur de la Gesamtschule de Herne – Sodingen.
      Dès 1981, je fus régulièrement accueillie chez eux et eux chez moi , non seulement dans le cadre professionnel mais aussi très vite à titre privé , une très solide amitié s’étant installée entre nous qui ne s’est jamais démentie et que partage aujourd’hui mon compagnon Jean-Pierre .Bien que j’aie choisi de quitter ma région natale en 2004 pour cause de………… recomposition familiale, nous continuons à nous voir très régulièrement et entretenons une correspondance ( très favorisée par la révolution que constitue Internet ) des plus assidues .

     Très tôt, j’ai découvert les premiers écrits de Wolfgang Viehweger, ses premières Fables animales. Française, j’ai comme tout un chacun » fréquenté » le célèbre La Fontaine, et suis depuis mon plus jeune âge familiarisée avec ce genre littéraire. De l’écrivain Wolfgang Viehweger, j’ai très vite apprécié l’humour et la profonde connaissance non seulement de l’animal mais aussi de l’humain. J’ai été immédiatement touchée par la philosophie émanant de ses courts récits, riches d’enseignements non seulement pour les adultes, mais aussi pour les enfants et les adolescents.
     Dès l’approche de la retraite,  mon soulagement de mettre un terme à une carrière bien remplie fut très rapidement assombri par l’angoisse, sinon de cesser de le pratiquer, en tout cas de mettre en sommeil ma pratique de l’ Allemand, et de perdre mes capacités d’expression et de compréhension de cette langue tant aimée. Je ne pouvais trouver de meilleur remède à cette hibernation forcée que de  traduire ces récits qui m’enchantent. Ce n’est pas un travail, mais un réel plaisir. J’espère que de nombreux autres Français pourront les apprécier dès que nous serons en mesure de leur en proposer la lecture. C’est aussi une manière de rappeler non seulement à Wolfgang mais à son épouse Inge,   «  ma sœur allemande «, combien je les aime.

    A Wolfgang, avec ma très sincère amitié.
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